Au petit matin, vue sur le lac de San Pablo près de la ville d’Otavalo en Equateur
Bien arrivé à Quito, terme de la transandina 2020
En quittant Otavalo, la ville aux marchés colorés et parfois fortement odorants (celui des animaux) le samedi 29 février 2020, en route vers Quito, j’ai du affronter un orage. Je m’étais réfugié au bon moment dans un garage attenant à une maison, où il y avait un « gentil » chien qui, pour une fois n’aboyait et ne mordait pas !
Heureusement un peu plus loin, j’avais repéré une cabane de paysan pour me réfugier et y passer la nuit. Problème : la porte était fermée mais sans serrure et bloquée de l’intérieur, il y avait donc une autre entrée, que j’ai trouvée (avec mon flair habituel) à l’arrière. J’ai donc pu y entrer avant la pluie qui reprenait de l’intensité. Malheureusement le toit fuitait de partout et j’installais la tente à l’endroit le moins exposé.
La nuit, m’endormir fut difficile à cause des camions qui peinaient à monter la côte et des bus qui freinaient bruyamment de l’autre côté, la panaméricaine n’étant pas loin. Par ailleurs, une fête proche diffusa de la musique (pas très intéressante mais avec des basses qui auraient réveillé un sourd à des kilomètres de là) jusque 4 heures du matin.
Le lendemain, levé dès 6 heures, je serais bien aller réveiller les fêtards mais je me calmai en m’émerveillant devant le paysage donnant sur le lac San Pablo et le volcan Imbabura à l’est d’Otavalo, tout cela sous un soleil radieux. Une longue montée de 6 km pour arriver au sommet avec une indication annonçant Quito à 55 km, et une longue descente de 30 km, de quoi me réjouir vous comprenez !
Lorsque je croisai deux (plus tout jeunes) cyclo-randonneurs allemands partis il y a plus d’un an d’Ushuaïa, vers l’Alaska, je leur annonçais la mauvaise nouvelle (pour eux) qu’une très longue montée les attendait. Eux de me rétorquer que pour arriver à Quito, c’était aussi très « montant ».
Je continuai la descente avec une pointe à 60 km/heure, confiant dans mon unique frein arrière encore bien efficace, c’était pour moi la dernière descente vertigineuse et « grisante » de la transandine 2020 ! Un peu plus loin, une cyclo-randonneuse dans l’autre sens (celui de la montée). Ayant traversé la route pour « bater un papo » avec elle, celle-ci, une chilienne, partie de Santiago vers le nord de l’Equateur, me remercia d’avoir traversé la route (la « Panam ») pour la saluer.
Elle me donna un renseignement important : si je voulais camper, c’était dans les 5 km suivants car après cela, c’était déjà la région urbanisée de Quito, longue de 50 km. Aussi je ne tardai pas à trouver un bel endroit (à l’abri des regards) surplombant une rivière pour le dernier bivouac avant Quito.
Etonnante cette dernière nuit, pas de pluie... Heureusement car vers midi, j’avais tout sorti des sacs et au soleil tapant équatorial, tout (tente, matelas, sac de couchage, vêtements) fut séché en un quart d’heure. Je ne devrai donc pas recommencer le lendemain.
Refuge un peu délabré, sinistre diront certain.e.s mais bienvenu en cas de pluie !
Séchage complet et rapide au soleil équatorial !
Le lendemain, après une longue côte interminable, l’entrée de Quito me confronta comme à Medellin (message 4) à une circulation intense. Le plus dur ce fut de devoir avaler les gaz polluants de nombreux véhicules au moteur d’un autre âge ou mal réglé. Sans GPS mais ayant noté les noms des différentes avenues se succédant, j’arrivai sans encombre au CEAFAX.
Là, Victoria et David (parlant tous deux le français, ou plutôt le canadien car ayant étudié à Montréal) et les autres employé.e.s dont Paulina, Hector et Jacinto m’attendaient comme prévu. J’arrivai juste un peu avant le repas de midi.
Je suis hébergé pendant une semaine, partageant le repas de midi avec le personnel et me débrouillant pour le déjeuner et le repas du soir en ayant accès à la cuisine.
Le CEAFAX est un centre fondé il y a 35 ans par les jésuites pour favoriser l’éducation audio-visuelle en ville et dans les communautés villageoises dans une perspective de développement intégral « de tout l’Homme et de tous les hommes » (référence à l’encyclique « Populorum Progressio » de Paul VI de 1967). Une priorité du travail cible surtout les écoles et collèges.
Bienvenue à Quito, terme de la Transandina 2020
Une empanada bienvenue à l’heure de midi !
Alors que je consultais mes notes pour vérifier l’itinéraire à suivre dans Quito, un vendeur dans une petite échoppe m’interpelle pour m’offrir une empanada bien venue à l’heure de midi. Il s’agit d’un réfugié vénézuélien qui est à Quito depuis trois ans se débrouillant ainsi avec sa famille ! Muchas grazias amigo !
« Il n’y a pas de problèmes, rien que des solutions »
Oui mais parfois ce n’est pas si simple !
Dans le message précédent, je vous avais parlé de la situation inextricable d’un passeport sans visa d’entrée à cause d’un ordinateur se souvenant trop bien de mon voyage en Equateur en 2009 ! Ce mardi 3 mars, avec l'aide d'Hector du CEAFAX où je suis hébergé, je suis allé ce matin au Ministère des Migrations.
Cette fois, nous avons bien compris et la personne qui nous recevait nous l’a dit sèchement : je suis "un illégal" car je n'ai pas de visa d'entrée dans le pays (qu’ils n’ont pas voulu me donner). Dès lors en quittant le pays à l'aéroport, je "devrais" (et pas "devrai") payer 800 $ d'amende, mais ce que l'employé ne disait pas et il a fallu lui tirer les vers du nez : "si je refuse de payer, je peux quand même sortir du pays sauf que, puisque je refuse l'amende, je ne pourrai pas rentrer en Equateur durant 2 ans."
OK alors, je suis d'accord puisque de toute façon je ne comptais pas revenir en Equateur dans les années à venir ! Après tout, c’est si simple, pourquoi compliquer quand on peut faire simple ?
Un grand merci à l’équipe du CEAFAX de Quito qui m’a soutenu et conseillé dans ces démarches. En revanche, je me permets d’attribuer une mauvaise note au consulat de Belgique à Quito qui m’avait envoyé un courriel, disant qu’ils ne pouvaient rien faire même pour les Belges en cas de problème de migration. Ils auraient pu simplement me donner l’information concernant l’amende que l’on n’est pas obligé de payer !
Aussi je me demande à quoi ils servent ? Il est vrai qu’ils ont beaucoup de travail pour préparer les voyages éventuels (mais peu probables) de Philippe et Mathilde et des délégations économiques (une par région) de notre petit pays !
Un autre (petit) problème avec Outlook
Outlook dit vouloir limiter le nombre de messages indésirables en mettant une limite au nombre de messages envoyés dans une liste d’adresses. Mais – stupidité vous en conclurez – sans dire quelle est cette limite. Donc de ma liste d’adresses qui ne fonctionnait plus, j’ai passé mon temps à en recréer plusieurs petites de 50 adresses maximum, comme si 1 x 250 ou 5 fois 50, ce n’était pas la même chose, dirait un enfant de six ans !
En fait, j’ai compris, Outlook veut que je passe à la solution « premium », qui est... payante ! Ceci dit, suite à cette modification, soit je vous ai perdu.e, vous ne recevez plus mes messages et vous ne pourrez pas me le faire savoir, soit vous recevez le message deux fois, mais cela, vous me le direz et je recevrai un message de vous. Merci !
Visite de Quito, une des premières villes sacrée patrimoine mondial par l’Unesco
La meilleure façon de visualiser l’entièreté de cette ville très étendue qu’est Quito c’est de grimper au Panecillo (de l'espagnol : « petit pain »), une des nombreuses collines. De son sommet, on peut voir le champ de bataille historique où le maréchal Sucre a vaincu les Espagnols dans la bataille décisive de l'indépendance en 1822 sur les flancs du volcan Pichincha à l'ouest. Pour y arriver, il faut grimper les quelque 800 marches et comme l’on arrive à 3.000 mètres d’altitude, le cœur trinque « un peu » et il faut s’arrêter à de nombreuses reprises.
À son sommet se trouve une statue de la Vierge, un peu particulière. Il s’agit d’une réplique en aluminium, de 38 mètres de haut d’une statue de bois polychrome taillée en 1734 par Bernardo de Legarda. Une vierge avec des ailes faisant plutôt penser à un ange, écrasant à ses pieds un serpent évoquant les versets de l’Apocalypse. En montant à l’intérieur du support de la statue, l’on découvre la plupart des quartiers de la ville de Quito.
En cette fin d’après-midi de ce mercredi 4 mars, j’ai de la chance : pas de pluie mais un soleil couchant, chatoyant éclairant les innombrables habitations de tout gabarit, allant des petites maisons aux couleurs vives, les édifices de l’époque coloniale, jusqu’aux gratte-ciel et immeubles modernes nettement moins beaux.
La vierge de Quito au sommet du Panecillo
Il y a aussi bien sûr les nombreuses églises et couvents qui ont été construits dès le 16ème siècle dans la foulée de la conquête espagnole. Dans le centre historique, l’on découvre successivement et dans un espace restreint les constructions des Franciscains, Dominicains, Carmélites, Augustins, des religieux de l’ordre de la Merced, sans oublier l’œuvre exceptionnelle des Jésuites, l’église « de la compagnie » :
A ce propos, lorsque l’on entre dans cet édifice, l’on est de suite marqué par cette opulence et je dirais même cette « débauche » d’or. En revenant à l’histoire des conquistadors, l’on ne peut oublier que ce métal précieux a fait l’objet d’une des plus dramatiques confrontations entre les envahisseurs européens et les civilisations (Incas, Mayas, Mapuches et autres) qui peuplaient ce continent finalement « latinisé et christianisé ».
Avec toutefois, à chaque coin de rue, des traces humaines vivantes de ces civilisations pré-européennes dans les visages, les coloris des vêtements de ces hommes et de ces femmes des différentes communautés « indiennes », qui pour survivre, vous proposent de calmer votre faim ou des gadgets, allant des jouets pour votre enfant jusqu’au dentifrice et des rouleaux de papier toilette, ce qui peut être utile dans certains cas !
Il y a aussi les édifices publics, monuments rappelant les batailles pour l’indépendance, et bien sûr banques, hôtels, etc. De nombreux musées également et leur riche patrimoine religieux et autre. Sans oublier le parc de la « Plaza grande » où l’on peut se reposer si l’on ne se trouve pas à proximité d’un messager de la « bonne nouvelle » qui débite son texte inlassablement sans s’égosiller, pendant des heures, et ce, ce qui m’étonne, sans perturber nullement celles et ceux qui sont assis près de vous !
Cloître fleuri du couvent des Dominicains
Tout ce qui fait de Quito, une des villes les plus belles du continent. Avec son million et demi d’habitants, Quito a la taille de Bruxelles (un peu plus) et est loin de Cali (4 millions) et de Bogota (7,5 millions) en Colombie voisine.
Quito de nuit, la "plaza grande"
Echanges de souvenirs, de rêves futurs et de droits humains
Excellente soirée hier jeudi 5 mars, dans un bon restaurant italien, invité par David M. au nom de l’équipe du CEAFAX. Depuis 17 ans qu’il travaille au sein de cet organisme à Quito, David, parlant Français (plutôt canadien car il a passé trois ans d’études à Montreal) a eu l’occasion de voyager à plusieurs reprises en Amérique (Sud et Nord), Europe, Moyen-Orient et Afrique (Egypte, Ethiopie, Kenya).
Avec dans la tête d’autres rêves de voyage comme celui de traverser (pas à vélo bien sûr) sur la ligne de l’équateur, l’immense région de l’Amazonie qui couvre 6 pays (Venezuela, Colombie, Equateur, Pérou, Bolivie, et bien sûr le Brésil).
Nous avons également parlé de la composition multiraciale des pays que j’ai visités ainsi que de la présidence de Rafael Correa (15 janvier 2007 – 24 mai 2017). A propos de celui-ci, rappelons que son épouse est jamboise (fille de Paul Malherbe, ancien colonel para-commando, récemment décédé, homonyme de notre regretté curé de St-Jean, Pol Malherbe), que Rafael a connue lors de ses études à Louvain-la-Neuve.
David précise que Anne, l’épouse de l’ex-président équatorien, a toujours voulu rester discrète en refusant d’endosser le statut protocolaire de première dame de l’Equateur. En revanche, en 2007, elle eut le courage de prendre position contre l’enfermement de deux Équatoriennes (Ana Cajamarca et sa fille de onze ans, Angelica) au centre de Steenokkerzeel.
Ses déclarations furent jugées « offensantes » et « infondées » par le ministre belge des Affaires étrangères de l’époque Karel De Gucht. Déclarations étonnantes puisque l’on sait que la Belgique n’est pas un exemple en ce qui concerne l’enfermement jugé inhumain par les organismes de défense des Droits de l’Homme surtout lorsqu’il s’agit d’enfants, innocents de surcroit. « Proclamer la vérité vous rendra libres », dit bien une maxime, envers et contre tout !
Les enfants (de tous les pays) ont les mêmes Droits !
Famille présidentielle belgo-équatorienne Rafael Correa - Anne Malherbe
Un saut en Amazonie Equatorienne
Vendredi 6 mars, 9h du matin, je prends un bus de la compagnie « Corredor-Sul-Occidental » pour rejoindre le terminal de bus « Quitumbe ». « Pars à l’avance », me dit Paulina ; en effet le trajet dure une heure pour 16 points d’arrêt.
Le bus pour Tena et Misahualli démarre à 11h30 pour un trajet de 7 heures via Ambato au lieu de 2 heures suite à des travaux sur la route que j’avais parcourue à vélo il y a 11 ans, via le col de Papallacta, lors des premiers jours de la « Transandina 2009 ».
Le voyage en bus de Quito à Misahualli d’une durée de 7 heures fut assez pénible de par le fait que j’ai dû « subir » 4 films d’affilée dont les trois premiers comportaient des scènes de violence à raison de 95% du temps. Dieu sait combien de balles ont été tirées et autant de morts.
N’en pouvant plus, je suis allé demander au chauffeur de ne pas lancer le troisième film mais il a fait semblant de ne pas comprendre. Les autres passagers restant amorphes, habitués qu’ils sont de devoir subir les choses mêmes les plus injustes et les plus absurdes. L’on s’étonnera que la violence gagne de plus en plus de terrain dans les relations entre les humains !
A Shiripuno ou Amélie travaillait auparavant, l’on constate une augmentation terrible de la violence, due à l’alcool, aux manques d’emploi et d’éducation, non seulement chez les hommes mais aussi maintenant chez les femmes ! Mais quel moyen avons-nous pour empêcher la production de telles inepties profitant quelque part à quelques personnes sans scrupule ?
Entre Banos et Puyo, j’ai refait en sens inverse le chemin que j’avais parcouru à vélo en 2009. Longeant une rivière, il y a beaucoup de tunnels que je n’avais pas empruntés mais via la corniche m’offrant des paysages époustouflants avec notamment un passage au pied du volcan Tungurahua dont je vous ai parlé dans un précédent message.
Arrivé au Rio Napo, après avoir traversé la rivière, le chauffeur m’a dit de prendre un autre bus en correspondance pour rejoindre Misahualli à 18 km. Comme celui-ci tardait à venir, un homme parlant italien me proposa de monter à l’arrière d’une camionnette avec un gamin, fils de boulanger.
Me voilà juché sur des sacs de carottes et autres légumes - vous connaissez mon caractère intrépide - lorsque nous sommes arrêtés par un contrôle de police. « Ouaille mon passeport sans visa ! »
En moins de deux, nous sautons en dehors du véhicule en « stoemelings » lorsque le bus arrive qui nous emmène sans problème à destination alors que la nuit est presque déjà tombée ! « L’aventure commence au crépuscule de chaque soir » dirait le Grand Jacques !
Ceci dit, c’est avec un très grand bonheur que j’ai retrouvé ma petite-cousine Amélie que je n’avais plus vue depuis plus de 10 ans, lors de la traversée des Andes en 2009.
En attendant la cuisson d’excellentes « pizze », nous avons regardé ensemble le film réalisé sur le voyage de 2009, en compagnie d’Amélie, Huaira le garçon qui n’avait que quelques mois, de Yaku, sa petite sœur qui n’était pas née à l’époque et du compagnon d’Amélie, Miguel de nationalité argentine.
La famille d’accueil à Misahualli : Huaira, Amélie, Miguel et Yaku
Amélie enseigne dans une école privée financée par une fondation étatsunienne, Antioquia ; elle est responsable de la classe de remédiation tandis que Miguel est le vice-directeur de l’école. La pédagogie utilisée dans cette école promeut une éducation basée sur le respect mutuel des élèves, un apprentissage participatif et progressif ainsi que la collaboration des parents au projet.
L’école est ouverte aux degrés maternel, « fondamental » et aux premières années du secondaire pour utiliser des vocables « belges ». Les parents contribuent au coût de l’école en fonction de leurs revenus ; les parents démunis du fait d’être sans emploi, contribuent au projet en travaillant à l’entretien des classes ou à l’extension de l’école.
En visitant les locaux propres et colorés, l’on remarque la nette différence avec ceux des écoles financées par le ministère équatorien de l’éducation, qui bien sûr investit dans ce domaine y compris dans les villages les plus reculés, mais dont les bâtiments, après quelques années, se retrouvent dans un piteux état, faute d’entretien, de moyens et de prise de conscience des personnes responsables.
Ce samedi 7 mars, après avoir mangé au restaurant un plat typique, appelé « maito » avec du poulet ou du tilapia présenté dans une feuille de « bijao », nous avons fait un tour en pirogue sur la lagune « Isla Paicawe ».
Nous avons vu d’énormes poissons « paiche » (l’équivalent en brésilien du Pirarucu), pouvant mesurer jusqu’à 3 mètres de long, des singes petits et grands (« singes-araignées), des iguanes et un oiseau appelé « hoatzin » (voir photo).
Avec Amélie et Yaku sur la lagune,
L'oiseau hoatzin
Huaira montre l'emplacement de l'Equateur sur le globe
Dimanche matin consacré en partie au culte : le pasteur d’origine cubaine essaye de conscientiser les gens aux problèmes de drogues, alcoolisme et en cette journée mondiale de « la mujer », il appelle au respect des femmes dans tous les domaines de la vie.
Pour le repas de midi ; Miguel en bon Argentin nous prépare une bonne viande cuite selon le mode "a la parilla" de son pays. L’après-midi, nous sommes allés au bord de la rivière « Misahualli » pour nager. Des jeunes du coin descendent les rapides sur des chambres à air de camion, ne pouvant se payer les tarifs des kayaks des agences de voyage !
Lundi matin, avant de reprendre le bus de Quito, j’ai salué les nombreux élèves de l’école arrivant très tôt pour la journée ou pour la semaine pour celles qui résident à l’internat. Ce fut ensuite l’embrassade avec cette sympathique famille franco-argentine (Amélie, Miguel, Huaira et Yaku) nous promettant de nous revoir dans un avenir pas trop lointain, en France ou en Belgique.
Quant au trajet de retour avec le bus de la compagnie « Amazonas », égal à celui de l’aller, à oublier. Mais il y a tant d’autres belles choses, de beaux paysages et surtout de belles personnes au cours de rencontres à garder en mémoire pour cette Transandine 2020, la dernière du nom.
Les mots « Transandine 2020 » écrits sur le sable du Rio Misahualli en Amazonie équatorienne, que l’eau emportera comme nos rêves s’envolent au fil de nos vies. Restent dans nos cœurs le souvenir et la fierté de les avoir réalisés et vécus.
Préparation du retour en Belgique
Depuis l’aventure du départ à Zaventem (9 janvier 2020), où un surplus de poids du vélo et du bagage à embarquer dans l’avion de la KLM risquait de me coûter 2 x 100 € pour quelques kilos excédentaires (du chocolat !), à Quito, j’ai veillé à ce que la limite de 23 kilos ne soit pas dépassée ni pour mon destrier, ni pour le bagage rentrant également au pays. D’où utilisation d’une balance bien précise :
Non la caisse contenant le vélo ne dépassera pas 23 kilos !
Autres photos, avec leur commentaire
Photos diverses et souriantes des marchés d’Otavalo
Mais oui, maman, avec l’âge, tu es un peu dure d’oreille !
Tailleur, atelier ouvert sur la rue !
A Quito : deux Colombiens en route – biens chargés – vers l’Argentine.
Un message sympa !
Parmi les nombreux messages de sympathie et d’encouragement de votre part, j’en retiens un que je retranscris ci-après, et qui vient d’un couple très sympathique et jeune d’esprit, tout en ayant dépassé les 4x20 ans :
« Hello Léon et merci pour ces comptes-rendus qui nous font découvrir d’autres horizons. Ils nous projettent hors de notre petit “chez soi”. Heureusement grâce à vous, nous pouvons continuer à voyager avec nos yeux, même si nos jambes deviennent de plus en plus récalcitrantes, Notre souhait : puissiez-vous continuer longtemps sur votre lancée. Très amical souvenir. »
Marie-Thérèse et Jean-François Lopépé du Grand Namur
Mercredi 11 mars 2020 17h30 - atterrissage à Zaventem
Au grand plaisir de vous revoir en Belgique.
Léon
Remise des compteurs à zéro pour le prochain voyage !
Destination encore inconnue à ce jour !